Vidéo : Histoire de l'Europe

Vidéo : Histoire de l'Europe
Pour réussir un trek, le meilleur moment de l'année se situe de novembre à mars. Les juilletistes et les aoûtiens risquent d'essuyer de grosses averses car en Thaïlande c'est la saison des pluies. Il faut également avoir une bonne condition physique car le trek demande des efforts soutenus !
Lorsqu'on veut aller à la rencontre des peuples des montagnes thaïlandaises, il faut avoir tout d'abord le plus grand respect pour ces gens qui sont très différents de nous et que parfois, on a du mal à comprendre.
Le savoir-vivre est le maître-mot qu'il faut retenir et mettre en application pour ne pas commettre d'impairs. L'altruisme est également synonyme de respect. Nos coutumes occidentales sont si fifférentes qu'il faut être totalement à l'écoute des peuples des montagnes !
Les khamu, d'origine laotienne sont installés dans la province de Nan à la frontière du Laos, à Lampang et à Kanchanaburi.
Les htin occupent les mêmes terres que les khamu.
Les lawa au nombre de 8 000 immigrèrent au VIIème siècle. Ils occupent le sud-ouest de Chiang Mai et le sud-est de Mae Hong Son. C'est le seul groupe qu'on trouve dans les montagnes de Thaïlande car ils sont presque tous intégrés à la majorité thaïe.
Les htin, khamu et lawa font partie des ,sous-groupes linguistiques môn-khmer et composent 8 % des peuples montagnards de la Thaïlande. Leur culture est plus proche des môn et des khmers qui avaient bâti de grands empires il y a 12 siècles.
Les yao sont originaires du sud de la Chine. Ils sont arrivés en Thaïlande il y a environ 150 ans et se sont installés autour de Chiang Mai et de Nan. Comme les autres ethnies, ils pratiquent la culture du riz et du ma¨s mais surtout celle de l'opium dont ils tirent les plus gros revenus.
Les méo sont originaires du sud de la Chine. Ils sont environ 100 000 en Thaïlande et 5 lillions en tout. La majeure partie de la population habite à la frontière du Laos, au nord et à l'ouest de Chiang Mai.Ils vinrent en Thaïlande vers la fin du XIX ème siècle et après la guerre du Vietnam.
Les hmong et les mien : ces deux groupes tibétains composent 15 % et 6 % de la population totale de la montagne en Thaïlande. Leur langue est quasi similaire et leur écriture aussi puisqu'ils utilisent les caractères chinois.Ces deux groupes sont originaires du centre de la Chine et la majorité de leurs peuples, est restée en Chine, au Laos et au Nord-Vietnam. Il y a environ 5 millions de hmong dans le sud de la Chine. Ces deux peuples voient le monde de la même façon et pratiquent le chamanisme à l'instar des Chinois. Les hmong et les mien ont émigré dans le même temps, tardivement en Thaïlande, il y une centaine, d'années à peu près.
Les lisu (lisao en thaï) sont au nombre de 25 000 en Thaïlande et 400 000 au Myanmar. Il y a 60 ans qu'ils ont émigré en Thaïlande et occupent davantage la crête des montagnes... peut-être parce que les autres territoires plus bas étaient déjà habités. Les lisu d'origine sino-tibétaine concentrent leurs villages près de la frontière birmane au nord de Chiang Mai et à l'ouest de Chiang Rai.
Les akha (ikwa en thaï) ; arrivés au XIX ème siècle, les akha ont quitté la Birmanie où ils résidaient pour venir s'installer en Thaïlande. D'origine tibéto-birmane, les akha ont émigré du Laos et du sud de la Chine (province du Yunnan). Au siècle dernier, les akha se dirigèrent vers les régions de Chiang Rai et de Chiang Mai. Ils sont 33 000 habitants vivant sur les montagnes ou à flanc de colline. Leurs villages sont difficiles à atteindre. Les akha cultivent l'opium, le riz, le maïs, le millet et divers légumes. Ils élèvent tout comme les karen, des volailles, des porcs et des buffles qui leur servent également de sacrifices. Leur plat préféré et qui crée même souvent un évènement est la soupe de chien.